Antioxydants et dépistage du cancer de la prostate

Antioxydants et dépistage du cancer de la prostate

Cher lecteur,

Messieurs, c'est à vous que je m'adresse car ce sujet vous touche en priorité.

Mesdames, vous devez aussi lire ce qui suit car il faut pouvoir accompagner Monsieur en TOUTES CONNAISSANCES DE CAUSE.

En effet, ici, nous allons parler de la prostate: c'est une glande située juste à côté de la vessie.

Elle sécrète et stocke un liquide, le liquide séminale. C'est l'un des constituants du sperme. La prostate est hyper-sensible au stress oxydatif et c’est pourquoi elle contient aussi beaucoup de zinc.

Or, la “science” nous a fait croire pendant des années que le dépistage du cancer de la prostate par le test PSA (Antigène Spécifique Prostatique) était une avancée médicale incontournable. 

Et pourtant, en 2010, avec différents rapports, la Haute Autorité de santé a jeté un pavé dans la mare en déclarant que ce dépistage était non seulement inutile, mais potentiellement dangereux.

Imaginez un instant : on vous pousse à faire ce test, un rituel quasi obligatoire pour tout homme de plus de 50 ans, censé mesurer l’état de votre prostate. 

Et puis, la réalité tombe. 

Ce test, vanté comme un bouclier contre le cancer, ne servirait à ... rien !

Pire encore, il pourrait entraîner des surdiagnostics, c’est-à-dire détecter des cancers qui n’auraient jamais posé de problème de votre vivant.

La Haute Autorité de santé ne s’est pas arrêtée là. 

Elle a publié un rapport détaillant les facteurs de risque du cancer de la prostate et la pertinence de ce fameux test PSA, en particulier chez les hommes « sans symptôme » mais considérés comme à haut risque. 

La conclusion ? Même pour eux, le dépistage systématique n’a pas lieu d’être.

Il est vrai que le cancer de la prostate occupe une place particulière en France. 

C’est le cancer le plus fréquent chez l’homme. 

Mais attention, il ne représente que la troisième cause de décès par tumeur, loin derrière les cancers du poumon et du côlon. 

Pourquoi ? Parce que ce cancer évolue très lentement, surtout chez les hommes de plus de 75 ans.

Pendant des années, on a cru qu’en surveillant ce fameux PSA, on pouvait prédire l’évolution du cancer. Ce test, souvent accompagné d’un toucher rectal, était censé offrir un diagnostic précis. Mais il y a deux problèmes majeurs.

D’abord, on ne sait pas vraiment qui sont les personnes « à risque ». Ensuite, le dépistage en lui-même comporte des dangers. En effet, il peut générer de faux positifs.

Résultat ? Si votre taux de PSA est élevé, on vous prescrit une biopsie, un examen qui n’est pas sans risque : pertes de sang, infections, rétention urinaire... Et si, sur la base de cette biopsie, on décide de lancer un traitement, les conséquences peuvent être lourdes : troubles urinaires, digestifs, sans parler du poids psychologique.

Heureusement il existe des solutions naturelles et pas du tout invasives et finalement assez peu chères.

Les effets des punicalagines et urolithine-A sur différents cancers.

Ce sont des molécules naturellement présentes dans votre organisme. Elles sont apportées par la nourriture, notamment le jus de grenade qui en contient des quantités monstrueuses.

Diverses études ont été menées sur la capacité antioxydante et anti-inflammatoire que présentent les punicalagines - des molécules propres à la grenade -, en les reliant à la prévention de diverses maladies telles que le cancer de la prostate, le cancer du sein et l’obésité, entre autres (1).  

Une étude a été récemment menée in vitro sur les cellules du cancer du sein, où l’on a observé une réduction de la viabilité de celles-ci après un traitement avec un extrait de grenade riche en punicalagines (2,5-25 μl/mL) 48 heures après son application (2).

L'urolithine-A est par exemple un puissant antioxydant (3) anticancer.

 

 

Sources: 

(1) Seeram N.P., Aronson W.J., Zhang Y., Henning S.M., Moro A., Lee R.P., Sartippour M., Harris D.M., Rettig M., Suchard M. A., Pantuck A. J., Belldegrun A. & Heber D., 2007. Pomegranate ellagitannin-derived metabolites inhibit prostate cancer growth and localize to the mouse prostate gland. Journal of Agricultural and Food Chemistry, volume 55, issue 19, pages 7732–7737
(2) Les F, Arbonés-Mainar JM, Valero MS, López V. Pomegranate polyphenols and urolithin A inhibit α-glucosidase, dipeptidyl peptidase-4, lipase, triglyceride accumulation and adipogenesis related genes in 3T3-L1 adipocyte-like cells. J Ethnopharmacol. 2018 Jun 28;220:67-74.
(3) Seeram N.P., Aronson W.J., Zhang Y., Henning S.M., Moro A., Lee R.P., Sartippour M., Harris D.M., Rettig M., Suchard M. A., Pantuck A. J., Belldegrun A. & Heber D., 2007. Pomegranate ellagitannin-derived metabolites inhibit prostate cancer growth and localize to the mouse prostate gland. Journal of Agricultural and Food Chemistry, volume 55, issue 19, pages 7732–7737